mardi 22 avril 2008

L'île de Margarita sans eau le 23 avril

Margarita sans eau demain mercredi 23 avril pour 24 heures.
Trois fuites enregistrées dans le Système Hydraulique Turimiquire seront réparées cette semaine, ce qui affectera la fourniture d'eau vers l'île de Margarita.
Conformément au programme, la tuyauterie commencera à se vider à partir de 1:00 du matin du mercredi 23 et la réalimentation sera rétabli 24 heures plus tard.
Les réparations seront faites à la hauteur du Golfe de Cariaco.
Même si la fourniture sera suspendue pour toute l'Île, les habitants directement affectés seront des municipalités Mariño, Marcano, Tubores, Macanao, Díaz, Gómez, et Arismendi parce qu'ils perdront l'un des cycles de livraison les correspondants, comme l'annonce un bulletin de l'hydrologie régionale.
Il est important de considérer que le réservoir de Piache sera aussi en hors service pendant le laps de temps que durent les travaux puisque ce remplissage appartient au système Turimiquire.
A Margarita de tels travaux sont sous la supervision de la Sous-gérance d'Opération et la Maintenance de Hidrocaribe, pour toute information additionnelle à ce sujet peut être obtenue par le Centre d'Attention Téléphonique 2636198, Ext.131.



Articles paru dans El Sol de Margarita (22/04/08)

dimanche 20 avril 2008

Aéropostal, suspendue.

La permission de vol des avions d'Aéropostal suspendue.
Aéropostal avait seulement deux vols vers Maiquetía et avait annulé le reste de ses itinéraires.
La ligne aérienne vénézuélienne Aéropostale a stoppée son fonctionnement, après que l'Institut National d'Aéronautique Civile (INAC), suspendait jusqu'à “un nouvel avis” la permission d'opérativité de cette ligne aérienne.
Apparemment, l'entreprise d'aviation ne réalise plus de vols depuis vendredi dernier.
Les problèmes d'Aéropostal d'ordres financiers se sont accentués depuis mars.
Jesús Carpio, directeur d'opérations de l'Aéroport International de Santiago Mariño, a dit que depuis vendredi cette entreprise n'a plus de services, par un ordre émis de l'INAC et pour répondre aux graves problèmes opérationels qu'a eu la ligne aérienne, pendant la semaine sainte.
Selon Carpio, il n'est pas encore connu si cette suspension est définitive et pour l'instant, ils attendent les annonces de l'INAC. “Malgré cette situation, l'opérativité de la borne aérienne insulaire marche avec toute normalité”, a-t-il dit.
Officieusement, nous avons pu savoir qu'Aéropostal avait seulement deux vols vers Maiquetía (Caracas) et l'absence de fonctionnement avait annulé le reste de ses itinéraires, par conséquent, ils n'ont pas fait de dégâts dans le mouvement de passagers.
“Nous n'avons pas eu de nouvelles, ni non plus une grande demande de voyageurs. Probablement, quelques lignes aériennes demandent des vols spéciaux pour remplir ces itinéraires, mais la situation peut s'arranger”, a remarqué Carpio.

Touristes à Margarita

Augmentation des touristes internationaux.
Un total 47.230 de touristes internationaux ont visités l'île de Margarita pendant le premier trimestre 2008, ce qui signifie une croissance en pourcentage de 1,81 points c'est-à-dire 839 passagers de plus que l'année précédente à la même époque.
Conformément au traitement statistique de la Corporation de Tourisme de l'État de Nueva Esparta (Corpotur).
Le Canada et l'Allemagne ont apporté le plus grand nombre de touristes,
Canada: 9.429
Allemagne: 5.893
Suède: 4,044
La Grande-Bretagne: 3.403
Danemark: 3.369
Hollande: 2.348
Finlande: 2.290
Trinitad: 2.159
Colombie: 2.014
Pologne: 1.850
Espagne: 1.668
République Tchèque: 1.415
Norvège: 1.182
Italie: 1.166
France: 888

lundi 14 avril 2008

Les restaurants de Pampatar



Pampatar, ce jolie village de pêcheur se transforme.
Le village constitué de ces petites maisons collées les unes aux autres dont les façades sont peintes de couleurs pastel et vive parfois, comme dans une bande dessinée.
Les grilles aux fenêtres de style espagnoles et ces hautes portes d'entrées de bois vieillis, repeinte tous les ans, la hauteur des toits inclinés vers l'arrière de la demeure, permet d'accrocher un hamac sous le patio.
Dans les petites ruelles ou sur la promenade au bord de mer les habitants le soir venu sortent leur chaises et se racontent les ragots du quartier ou alors observent les passants.
Sur la plage les palmiers nous rappellent que nous sommes dans les Caraïbes.
La musique Salsa qu'on entend ici ou là, aux décibels démesurés donne le tempo.
Les nouveaux restaurants installés ces derniers mois dans la rue principale pour la plupart, apportent une touche de luxe à l'endroit.
Voici ce qui manquait sur cette île, de bons, d'excellents restaurants.
Histoire, pour nous les expatriés de ne pas perdre les joies de la table.
Mais en fait vu les prix pratiqués ce sont surtout les plus aisés des Vénézueliens qui s'y rendent.
Pour ma part, j'aime ce village, et même si je n'ai pas les moyens d'aller dans ces restaurants tous les jours, je me ravi de leur présence.
J'ai trop souffert de dépenser de l'argent pour des repas qui ne valait pas leur addition.
Je vous conseille Le Caranta et le Catabar que j'ai pu testé personnellement, le premier dans un style rustique avec orchestre certains soirs.
Le second avec pierres apparentes et meubles de choix, pour une gastronomie recherchée.
Ne pas oublier le Fondeadero, excellent, spécialités de poissons.
Il est situé sur le bord de mer, la vue sur la baie est superbe, attention la climatisation est à fond, prevoyez une petite laine ou profitez de la petite terrasse extérieure.
Enfin n'arrivez pas trop tard, il est souvent complet.
Quand aux autres laissez moi quelques temps ou peu plus d'argent pour vous en parler.
Bon appétit et bon séjour
Laurent

dimanche 13 avril 2008

Vidéo de Margarita

vendredi 11 avril 2008

Chávez veut la libération d'Ingrid Betancourt

Disposé à reprendre le chemin humanitaire.
Chávez réitère la disposition à obtenir la libération de Betancourt.
Il prédis que l'échec supposé de la gestion économique du président des États-Unis, pourrait apporter une vague de réfugiés américains au Venezuela.

Caracas. - Le président Hugo Chávez, a réitéré sa disposition à obtenir la libération de l'ex-candidate présidentielle Colombienne, l'otage des FARC depuis plus de six ans, Ingrid Betancourt.
“Espère aller chercher Ingrid, et tous ceux qui sont dans les montagnes”, a déclaré Chávez, qui a dit être “disposé à reprendre le chemin humanitaire”, dont il a été révoqué à la fin de l'année passée par son collège colombien, Alvaro Uribe.
Chávez a fait ces déclarations à Caracas pendant la célébration d'un hommage au révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata (1879-1919), la fille du guérillero, Anne Marie Zapata, lui a remis la médaille de la Fondation, et le titre de président honorifique.
Sur-le-champ l'ambassadeur cubain qui était présent au Venezuela, Germán Sánchez Tertre, a présenté il y a deux jours dans la capitale Vénézuélienne son livre “Transparence d'Emmanuel”, dans lequel il raconte sa participation récente dans une libération initialement frustrée de deux otages des FARC.
Chávez, a prédit que l'échec supposé de la gestion économique du président des États-Unis, George W. Bush, pourrait apporter une vague de réfugiés américains à la Venezuela.
“Il y a des centaines de milliers de familles qui sont dans la rue (aux USA), nous aurons à nous préparer à recevoir les réfugiés des États-Unis ici (...) Si quelque chose a grandi aux États-Unis (pendant la gestion de Bush) c'était la misère et la pauvreté”, a dit Chávez.
Le chef de l'état a recommencé ses critiques tandis qu'on suppose l'écroulement de l'économie américaine, “le Gouvernement génocide de Bush investit en Irak des milliers de millions de dollars chaque mois, dans une guerre sans sens et sans raison, comme presque toutes les guerres”.
Chávez a cité, comme il le fait fréquemment, le leader cubain, Fidel Castro, et il a rappelé que c'est un “spécialiste profond de la réalité mondiale” qui avait déjà prophétisé il y a des années la crise présumée économique des USA.
Article paru dans El Sol de Margarita

mercredi 9 avril 2008

Promo sur les billets d'avion

Offres du mois de Mai
Paris-Caracas AR à 449€ TTC avec Lufthansa.
Départ le 20/05/08, retour le 02/06/08.
Francfort-Caracas AR à 399€ TTC avec Lufthansa.
Départ le 20/05/08, retour le 02/06/08.
Toutes destinations possibles, Les prix indiqués sont TTC, et par personne, selon disponibilités. Devis personnalisé.

mardi 8 avril 2008

Dollar parallèle au Vénézuela

Dollar parallèle au Vénézuela, Pourquoi, Comment????

Le dollar parallèle ou marché noir existe pour une seule raison, le contrôle des changes.

Le contrôle des changes:
Système remis en place par le gouvernement afin de limiter l'évasion des capitaux, mais également pour soutenir sa propre économie.
En effet la limitation des importations doit en principe bénéficier à la production locale.
Mais voilà la nationalisation de certaines entreprises ou leur transformation en coopérative a eu pour résultat un manque sur le marché de certains produits.
Avec ce principe le gouvernement contrôle donc les importations, favorisant les produits de première nécessité et refusant l'accès aux devises des produits dits de luxe.

Système:
Comment obtenir des devises?
Tous les résidents ont le droit d'acheter des devises à travers une carte bleue prépayée pour un montant de 5.000$ (valeur plafond quelques soit la devise) par an sur justificatif d'un voyage.
Également pour l'aide des étudiants Vénézueliens à l'étranger, mais la somme est beaucoup moindre.
Il existe aussi la carte bleue pour les achats sur internet, elle a été réduite à 400$ au lieu des 3.000$ jusqu'à l'année dernière. Des négociations sont en cours pour relever ce montant.
Les sociétés étrangères inscrites à la DIEX, avec un minimum d'investissement ont le droit, une fois payé leur impôts de sortir leurs bénéfices et partie de leur capital en devises.
Les importateurs ont la possibilité d'obtenir des devises après vérification des produits importés sous contrôle de la CADIVI.

Cours du marché parallèle:
Les cotations sont basés sur la valeur des bons au trésor du gouvernement ou des entreprises nationalisés.
Un titre acheté à Caracas en $ sera revendu à New-York, voilà une des solutions pour contourner le système.
Le titre à donc une valeur qui défini le cours du marché noir.
Il existe ensuite différents procédés, le transfert d'argent de compte à compte ou l'échange de papier monnaie.
Il existe donc plusieurs cours de change (en date du 08/04/08).
-1 par transfert 1$ = 3.60BsF
-2 billets, variant en fonction de la valeur de ces derniers et de l'endroit où il s'effectue.
exemple: pour les billets de 50 ou 100$ taux de change = 3,10BsF,
pour les billets de moins de 20$ taux de change = 2,80BsF
Les taux varient également selon les régions, en effet les villes touristiques ont plus de devises qu'ailleurs et du coup le taux est moins favorable.

Conseils:
Soyez prudent lors de vos transactions, évitez les contacts dans la rue.
Tous les hôtels, posadas, magasins de produits d'importation effectueront ce change, à vous de négocier le taux. Les taux sont plus élevés en fin d'année pour répondre à la forte demande d'achat de produit. Attention la loi interdit ces transactions et même le fait d'en parler ou d'indiquer sont taux.
Les risques encourus sont une amende, mais en règle générale la destitution de votre argent suffira aux policiers

Dollar parallèle manque de liquidité

Le Ministère des Finances a terminé l'attribution de bons aux porteurs.
En février dernier Rafael Isea a indiqué la vente des titres aux institutions financières pour un total 1.500 millions de dollars, mais à la fin le montant était de 1.700 millions de dollars.
Ces instruments étaient dans le portefeuille du Fonden et conformément à l'estimation du bureau le mécanisme garderait 2.000 millions de dollars, mais de ce montant un lot de bons seraient échus cette année, avec lequel le Ministère des Finances attendrait son expiration et ils ne seraient pas adjugés aux banques.
Grâce à la vente de bons le gouvernement a influé à la baisse le dollar parallèle qui au jour d'aujourd'hui est coté autour des 3,70 bolivars pour l'achat et 3,85 bolivars pour la vente. La taxe interbancaire, qui mesure le prix auquel les banques effectuent leur change, a rapidement commencé à faire de l'escalade et la moyenne, qui à la fin de mars s'est trouvée à 0,9 % saute jusqu'à 22,2 % le 7 avril et le niveau maximal est passé de 2 à 28 %.
La vente des bons en dollars de la part de L'électricité de Caracas,
des paiements d'impôts et la décision du Ministère des Finances d'annuler un groupe de fournisseurs en devises a vidé la quantité de bolivars en banque, une situation que la remise de crédits a favorisé à l'hausse les taux d'intérêt.
Vendredi les banques ont eues besoin de liquidité et ont sollicité des prêts 3 mille 200 millions de bolivars forts et le lundi 2 mille 200 millions. Des trésoriers consultés expliquent que c'est un problème structural du système financier dans lequel la liquidité est entre peu de mains.
Banesco, Mercantil, Venezuela y Provincial contrôlent 43 de chaque 100 bolivars déposés en banque.

lundi 7 avril 2008

A louer, appartement à Margarita




Pour les vacances, à louer, dans une charmante résidence sécurisée avec piscine et jaccusi.
Située à Playa el Agua à 300m de la plage et des commerces.
Un appartement avec deux chambres, deux salles de bains, cuisine toute équipée, Salon et canapé-lit, coin repas, terrasse privée.
Couchage pour 6 personnes, Prix à partir de 490€ la semaine selon période.
Pour de plus amples renseignements contactez-moi pour envoi de photos supplémentaires, des conditions et du contrat de location.

Tourisme à Margarita

Pour découvrir les activités et le tourisme de Margarita un excellent site d'informations et de description: Venezuelatuya
Son histoire, ses plages et les villages à découvrir.

dimanche 6 avril 2008

A Vendre Villa à Margarita





Au prix de 220.000 $US
Très belle villa de 286m2 habitables sur un terrain de 1062m2,
Avec 3 chambres dont la principale avec dressing, 2 salles de bains, Cuisine, Laverie, Salon, espace TV, espace salle à manger, bureau, air conditionné central+individuel dans les chambres et le bureau, réservoir d'eau de 42.000 litres.
Superbe construction de style Margariteño avec des objets d'époque, comme la porte d'entrée et quelques meubles. Les matériaux utilisés respectent les traditions de l'île, notamment les carrelages en terre cuite.
La villa se situe dans une résidence gardée et tranquille, proche toutes commodités.
Plus d'informations et de photos sur demande.

vendredi 4 avril 2008

Comment passer de bonnes vacances à Margarita

Comment passer de bonnes vacances à Margarita?
Margarita n'est pas la plus belle des îles Caraïbes, mais elle a son charme.
Particulièrement le contact avec ses habitants. Il régne une atmosphère mélangée, comme sa population, entre l'Amsud, les Amériques, les Caraïbes, l'Afrique et l'Europe.
Avec une petite touche d'Indiens Guaiqueríes.
La proximité du continent influe sur l'ambiance régnante, les échanges quotidiens évitent l'isolement des mentalités comme sur d'autres îles.
Mon conseil, rester ouvert à toutes rencontres et curieux de tout, les expériences vécues par tous ceux qui ont cette attitude en sont repartis ravis.
Ici le tourisme n'est pas la seule ressource, du coup la pression des vendeurs est moindre qu'ailleurs.
En fait le tourisme international représente une petite part du marché.
50% de Vénézueliens, 20% des pays voisins (Brésil, Colombie, Curaçao, etc...)
30% à l'international
(soit 12% de Canadiens, 8% d'Italiens, 5% d'Allemands, 3% d'Hollandais, 2% Français et autres).
Activités à Margarita, les prix ne sont plus à jour, mais vous donnera une idée des excursions.
A ne pas rater le tour en 4x4, très tour opérateur, mais efficace pour voir beaucoup en une journée.
Insécurité, Je vous accompagnerai découvrir les quartiers plus populaires de Porlamar.
Enfin laisser ses bijoux en France, rester prudent et cool à la fois.
Précautions à l'aéroport de Caracas.
Si vous avez des questions n'hésitez pas.
Feliz días
Laurent

jeudi 3 avril 2008

Le sauvetage d'Ingrid Betancourt

La France a commencée une mission humanitaire pour Ingrid Betancourt, un avion rempli d'instruments médicaux volerait depuis Paris vers l'Amérique du Sud pour sauver l'otage gravement malade.Paris. - la France, l'Espagne et la Suisse ont commencé une mission humanitaire en faveur d'Ingrid Betancourt, qui est séquestrée par les FARC depuis six ans, a informé hier un porte-parole de la présidence française à Paris. Le porte-parole n'a pas voulu apporter de plus grands détails.Le président français, Nicolas Sarkozy, avait préalablement annoncé qu'il commencerait une action humanitaire.Le fils d'Ingrid Betancourt, Lorenzo Delloye, a lancé un appel désespéré hier, aux FARC en demandant qu'ils libèrent sa mère.La Colombie a donné hier son accord à la mission humanitaire organisée par la France pour se porter jusqu'aux forêts Colombiennes et apporter une assistance médicale à Ingrid Betancourt et aux autres otages du groupe de guérilleros des FARC qui sont malades.“La mission est en marche”, a annoncé mardi, le commissaire pour la Paix, Luis Carlos Restrepo.Avec le gouvernement français qui en est la “partie opérante” de la mission.La campagne avait été préalablement autorisée par le président Colombien, Alvaro Uribe, qui l'a accueillie pendant une conversation avec son collège français, Nicolas Sarkozy, qui l'a appelé mardi depuis Paris pour lui demander les conditions qu'ils la rendissent possible.
Une série de versions préviennent de l'état de santé critique de Betancourt - malade de leishmaniasis, hépatite B et une malaria - ont précipité l'initiative, on présume que les Forces armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC) serait concentrées sur le département méridional du Guaviare, où ils maintiennent Betancourt et les autres séquestrés.Les “actions militaires” dans la zone où la mission sera réalisée seront suspendues dès que l'exécutif de Bogotá reçoit les coordonnées correspondantes, comme promis par Uribe à Sarkozy.
Bien sûr, le gouvernement Colombien réitère qu'il offre toutes les garanties pour cette mission, a réitéré hier Restrepo, porte-parole de l'exécutif pour la paix.
Dans l'avion viennent professionnels d'un haut niveau, avec beaucoup de capacité technique, très qualifiés pour prêter tout type d'attention, puisque c'est ce qui est requis devant les rapports que nous avons reçus sur la santé d'Ingrid et des autres séquestrés, a commenté Restrepo.
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pourra participer à cette mission si les FARC, comme “une partie concernée”, le sollicite d'une forme explicite, a remarqué hier le chef de la délégation de l'organisme en Colombie, Bárbara Hintermann.

Traduction d'un article paru dans El Sol de Margarita:
http://www.elsoldemargarita.com.ve/Noticias.aspx?NoticiaId=12855&SeccionId=7
Cette traduction garde un sens à l'écriture en Español, j'ai choisi les mots plus que la traduction exacte.
Afin de faire ressortir la différence d'expréssion du texte et plus généralement de la manière.
Laurent

Kitesurf à El Yaque




Greg nous fait découvrir son expérience, lors de son passage en février 2008 à Margarita:

Ça va déjà faire 2 mois que je suis rentré du venez, je peux dire que mon séjour a été mitigé,
d'un côté par la gentillesse des gens et de l'autre par l'insécurité qui règne.
Je pense que les gens, étant tellement sympa je me suis forcement méfié un peu moins,
pas assez du coup puisque je me suis fait dépouillé de mon numérique et de la petite monnaie que j'avais sur moi.
En temps normal, je ne me laisse pas impressionné mais là, en face d'une arme à feu, ben on donne ce que l'on a !!!!!
La suite de mon séjour s'est poursuivi a Margarita, en fait j y allais avec 2 amis pour faire du kitesurf.
Nous avons logés dans 2 endroits principalement d'abord à Porlamar chez Colette, correct mais le personnel est fort désagréable et il ne faut pas espérer s'y reposer à cause du bruit !!!
Ensuite nous sommes allés à l'hôtel windsurf paradise qui se trouve sur le spot de kitesurf de el yaque.
La chambre était a 230bf pour 3 petits dej inclus, ce qui est tout à fait correct.
Ce qui nous a fait marrer, c'est lorsque l'on a loué une voiture, on nous a fait un tarif préférentiel car le klaxon ne marchait pas !!!!Chose indispensable là bas !!!!!
Après un contrôle de police qui s est terminé par un bakchich parce que l on avait pas les papiers !!!!
On a rendu la caisse de loc et avons décidés de rester au yaque.
Là, à part le kite et la planche, faut pas espérer faire autre chose !!!
Mais c'est l'endroit le + sécurisé, j'ai trouvé !!
Pour se déplacer, vu que c'est à 1/2 heure de Porlamar, on avait un taxi attitré,
nous avions sympathisé avec un chauffeur de taxi se nommant Jaime;
d'une gentillesse exemplaire, et nous lui téléphonions des que l'on avait besoin,
il venait nous chercher tt simplement.
Un gars en or et sure. (ça c'est pas rien)
Au niveau des plages sinon, au début du séjour on était allé à Parguito, début de semaine, relativement désert et on y est retourné le we !!!
Alors la hallucinant, pas une place pour poser sa serviette, entre les parasols et les canettes de bières !!!
Ah oui y avait quand même quelques jolies filles !! héhéhéh
On a aussi visité la plage de Zarragoza qui était + sauvage mais peuplée de pas mal de Canadiens.
Et le dernier jour, on est allé sur l'île de Coche mais il faisait gris, dommage.
Voila, heureusement lolo nous a pas mal ouvert les yeux sur certains points, et malgré sa bonne humeur et ses bons conseils je ne suis pas sur que je retournerai le voir dans ce pays.
Ceci dit avec le recul, les bons souvenirs restent et les mauvais s'effacent...........
Une chose est sure, c'est que le climat est vraiment fabuleux la bas!!!!!
Ah oui, une dernière chose, pour celles et ceux qui veulent s'y rendre, n'oubliez pas les anti-diarrhées !!! hihihi
Greg

PS: l'agression dont il parle, s'est passée aux abords de l'aéroport de Caracas.

mardi 1 avril 2008

Venezuela : opposition de gauche anti-autoritaire

J'adore lire les critiques des extrémistes Français sur le Vénézuela.
Ils sont souvent beaucoup plus objectif, pas toujours dans la vérité, mais leur analyse est souvent juste. Vous trouverez ci-dessous un texte paru sur le site:
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=97238

Venezuela : opposition de gauche anti-autoritaire
Le 2 décembre dernier, les Vénézuéliens votaient contre la réforme de la Constitution voulue par Hugo Chavez. Ce référendum a fait couler beaucoup d'encre, mais très peu a été dit sur les critiques de gauche contre ce projet.
Venezuela - Les Insurgentes donnent de la voix
Depuis quelques années Hugo Chavez se présente comme le leader de la gauche anti-impérialiste. Nationaliste de gauche, proche de Cuba, de l'Iran, il est devenu pour beaucoup le nouvel homme fort de la contestation anti-américaine. Pourtant, des voix se font entendre pour critiquer la réalisation par Chavez du « socialisme du XXIe siècle » à la vénézuélienne.
Au sein même du pays, il faut distinguer deux sortes de contestations : celle de droite, emmenée par la bourgeoisie locale, amplement aidée et soutenue par les États-Unis et les médias (Ouais, mais le gouvernement oblige ces mêmes médias à des diffusions obligatoires de propagande, ainsi que des discours fleuves du président), et celle de gauche, qui a beaucoup plus de mal à se faire entendre et qui dénonce l'autoritarisme du président bolivarien.
Analogie entre référendum français et venezuelien
Comme lors du referendum français sur la Constitution européenne, le camp du Non était partagé entre les personnes qui utilisaient le scrutin comme moyen de renforcer leur propre pouvoir, et ceux et celles qui luttaient sur des bases révolutionnaires et se servaient du référendum de manière stratégique pour enclencher une crise politique du régime.
Bien entendu, la voix de la bourgeoisie vénézuélienne et de l'économie de marché est beaucoup plus audible que celle des militants et militantes de la gauche antichaviste.
Pour lutter plus efficacement, les anti-autoritaires se sont regroupés à l'échelle du pays dans un groupe dénommé « Insurgentes »
Les Insurgés
http://www.insurgentes.org.ve/
et qui a fait campagne contre la réforme constitutionnelle avec comme slogan « Nous ne sommes pas "chavistes" , nous ne sommes pas « l'opposition », nous sommes des militantes et des militants des luttes sociales ». De la réforme ils développaient l'analyse suivante :
la réforme concentre tous les pouvoirs entre les mains du chef de l' État, en contradiction totale avec le principe de souveraineté populaire ;
elle entraîne une bureaucratisation de l'administration, en créant un « pouvoir populaire » prétendant reposer sur les institutions préexistantes ;
elle légalise la flexibilisation de la main d'œuvre en faisant croire aux travailleurs et travailleuses que c'est « révolutionnaire » ;
elle entraine une militarisation de la société vénézuélienne ;
l'essence capitaliste de l' État vénézuélien ne se réforme pas, mais s'approfondit avec elle .
Un résultat qui satisfait tout le monde
La défaite de Chavez et de son référendum le 2 décembre à une très courte majorité
(oui et non l'écart est plus important qu'il n'y parait du fait des abstentionnistes) peut être vue comme une victoire de la droite et des intérêts pro-américains. Pour- tant, il faut aller au-delà et prendre en compte toutes les possibilités qu'ouvre cette défaite à la gauche anti-autoritaire.
Les militantes et les militants groupés autour du périodique El Libertario n'envisageaient tellement pas que la réforme ne soit pas adoptée, qu'ils ont fait campagne pour l'abstention, pour saper la légitimité du résultat du référendum.
Ce résultat inattendu satisfait étrangement les partisans comme les adversaires de Chavez : les uns en prenant cet exemple pour montrer que le Venezuela n'est pas une dictature ; les autres en se réjouissant de la première défaite du futur ex-dictateur. Mais il offre aussi aux opppsant-e-s de gauche l'opportunité d'amplifier leurs actions et tenter de reconstruire un mou- vement ancré dans les luttes sociales, seules à même de créer une situation authentiquement révolutionnaire au Venezuela. Ce n'est pas gagné car les Vénézueliens sont loin d'être des révolutionnaires, leur rêve est d'être riche, quel qu'en soit les moyens, la révolution n'est qu'une excuse pour obtenir le pouvoir, pas pour la redistribution des richesses...
Valentin AL Aix depuis à voix autre
le samedi 29 mars 2008 à 22h32