Voici un article paru sur le site du NouvelObs.com
Le Venezuela a adopté une nouvelle monnaie avec le passage à l'an 2008, supprimant trois zéros dans l'objectif de simplifier les transactions et de raviver la confiance dans une monnaie qui a perdu de la valeur en raison d'une inflation élevée.
"Nous mettons fin à un cycle historique (...) d'instabilité dans les prix", a souligné lundi le ministre des Finances Rodrigo Cabezas.
Les prix ont augmenté alors que le président Hugo Chavez finançait des programmes sociaux avec les revenus du pétrole. Les mesures lui ont permis d'accroître sa popularité au sein des populations défavorisées et entraîné une croissance économique de 8,4% en 2007.
La Banque centrale a lancé une campagne de promotion de la monnaie, avec le slogan "Une économie forte, un bolívar fort et un pays fort".
Mais certaines voix se sont élevées pour dénoncer un "bolívar faible", observant que la puissance d'achat de la monnaie précédente avait souffert d'une économie dans laquelle l'inflation avait grimpé de 20% en 2007, soit le plus fort taux d'Amérique latine.
Selon l'économiste vénézuélien Luis Vicente Leon, la nouvelle monnaie pourrait donner à certains "un sentiment de stabilité", mais il s'agit d'un "changement cosmétique".
De sources gouvernementales, on répond qu'il était temps de calquer les valeurs vénézuéliennes sur celles des autres pays de la région. Au lieu de billets affichant de nombreux zéros, le nouveau billet le plus élevé sera de 100 bolívars forts. La transition entre l'ancienne et la nouvelle monnaie s'effectuera au cours des six prochains mois.
Cette mesure "était nécessaire pour tourner la page des conséquences d'une tradition d'inflation élevée", a souligné dans un discours télévisé le président de la Banque centrale Gaston Parra. L'objectif est de "renforcer la confiance dans le symbole monétaire".
La nouvelle monnaie est l'un des nombreux changements promus par Hugo Chavez, qui a déjà modifié l'écusson et le drapeau nationaux, et même le nom du pays, devenue la République bolivarienne du Venezuela, en hommage au héros de l'indépendance Simon Bolívar. AP
"Nous mettons fin à un cycle historique (...) d'instabilité dans les prix", a souligné lundi le ministre des Finances Rodrigo Cabezas.
Les prix ont augmenté alors que le président Hugo Chavez finançait des programmes sociaux avec les revenus du pétrole. Les mesures lui ont permis d'accroître sa popularité au sein des populations défavorisées et entraîné une croissance économique de 8,4% en 2007.
La Banque centrale a lancé une campagne de promotion de la monnaie, avec le slogan "Une économie forte, un bolívar fort et un pays fort".
Mais certaines voix se sont élevées pour dénoncer un "bolívar faible", observant que la puissance d'achat de la monnaie précédente avait souffert d'une économie dans laquelle l'inflation avait grimpé de 20% en 2007, soit le plus fort taux d'Amérique latine.
Selon l'économiste vénézuélien Luis Vicente Leon, la nouvelle monnaie pourrait donner à certains "un sentiment de stabilité", mais il s'agit d'un "changement cosmétique".
De sources gouvernementales, on répond qu'il était temps de calquer les valeurs vénézuéliennes sur celles des autres pays de la région. Au lieu de billets affichant de nombreux zéros, le nouveau billet le plus élevé sera de 100 bolívars forts. La transition entre l'ancienne et la nouvelle monnaie s'effectuera au cours des six prochains mois.
Cette mesure "était nécessaire pour tourner la page des conséquences d'une tradition d'inflation élevée", a souligné dans un discours télévisé le président de la Banque centrale Gaston Parra. L'objectif est de "renforcer la confiance dans le symbole monétaire".
La nouvelle monnaie est l'un des nombreux changements promus par Hugo Chavez, qui a déjà modifié l'écusson et le drapeau nationaux, et même le nom du pays, devenue la République bolivarienne du Venezuela, en hommage au héros de l'indépendance Simon Bolívar. AP
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