mardi 31 mars 2009

Europe-Vénézuela moins de 400€


Vol Paris Orly-Madrid-Caracas, avec Air Europa.
Départ le 02/05/09, retour le 16/05/09 (+1 jour) pour 349

Vol Bordeaux-ParisCDG-Caracas, avec Air France.
Départ le 03/05/09, retour le 18/05/09 (+1 jour) pour 379€

Vol Nice ou Lyon-Lisbonne-Caracas, avec TAP.
Départ le 06/05/09, retour le 17/05/09 (+1 jour) pour 349

Vol Rome-Lisbonne-Caracas, avec TAP.
Départ le 06/03/09, retour le 21/03/09 (+1 jour) pour 359€

Vol Bruxelles-Lisbonne-Caracas, avec TAP.
Départ le 21/03/09, retour le 29/03/09 (+1 jour) pour 393€





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Ou contactez Laurent sur ce blog.

Vénézuela, un article dans le Figaro

Voici un article paru sur le site du Figaro
Le titre:
Le Venezuela, un chemin semé d’embûches pour les entreprises françaises
Renault, Alstom ou Total, très implantés dans le pays, accumulent les contentieux.
LA France a trop longtemps négligé l’Amérique latine, reconnaissait récemment le président Sarkozy. De fait, cela faisait huit ans qu’un ministre du Commerce extérieur n’était pas venu à Caracas. En mission au Venezuela pour défendre l’excellence française, Anne-Marie Idrac s’étonne du paradoxe : troisième investisseur étranger (1,7 milliard de dollars), la France a tout juste 2 % de parts de marché dans les échanges (625 millions de dollars en 2008). Les Français arrivent loin derrière les États-Unis, premier partenaire commercial du Venezuela et ce malgré les discours récurrents anti-impérialistes lancés par le président Hugo Chavez. Au niveau européen, ils sont devancés par l’Italie et l’Allemagne. Lors de ses échanges ministériels, Mme Idrac a mis sur la table plusieurs « contentieux » : le rapatriement des devises pour Renault, des arriérés de paiement à Alstom pour la construction du métro et le versement d’une indemnisation à Lafarge.
Trois exemples qui résument à eux seuls les principales entraves vénézuéliennes. Le patron de Total Venezuela Georges Buresi - 90 % des investissements français - parle de « l’instabilité et de l’imprévisibilité du régime : on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle loi ou d’une taxe de plus ». La décision en 2007 de nationaliser plusieurs secteurs stratégiques comme le pétrole a donné lieu à d’âpres négociations : « Nous avons obtenu un accord parce que nous avons accepté d’être remboursés en pétrole », explique-t-il. Mais surtout le pétrolier se trouve en position de force. Au bord de l’asphyxie financière, l’entreprise nationale d’hydrocarbures PDVSA souffre d’un manque d’investissement (la production a chuté de un million de barils par jour depuis dix ans) et d’une pénurie de personnel qualifié. « Depuis vingt ans que nous sommes présents, nous avons démontré un savoir-faire et nous investissons sur le long terme », précise Georges Buresi. Et pour cause : Total ne veut pas lâcher cet eldorado pétrolier qui pourrait surpasser l’Arabie saoudite en termes de réserves.
Lafarge n’a pas le même impact. Sous le coup d’une nationalisation décidée en juin 2008, le cimentier attend toujours le ­versement des 300 millions de dollars négociés en compensation. Renault, pour sa part, se bat depuis plusieurs mois pour obtenir une licence d’importation. « La seule solution pour échapper au quota, c’est d’investir », explique son chargé de mission, Patrick Blain. En 2010, le constructeur aura son usine d’assemblage à Valencia.
Insécurité grandissante
Autre casse-tête des entreprises, le marché des devises. Cadivi, l’organisme du gouvernement, a la mainmise sur tout, le paiement des importations comme le rapatriement des dividendes. Plusieurs centaines de millions seraient ainsi bloqués dans le pays. « Il faut des mois pour pouvoir importer au taux officiel », témoigne Jean-Louis Bourgier, directeur international de Casino, deuxième investisseur français avec 300 millions de dollars. « Aujourd’hui, plus de la moitié de nos produits importés sont achetés sur le marché libre, ce qui génère encore plus d’inflation. » Bureaucratie tatillonne, corruption endémique, inflation galopante… Les chefs d’entreprise se plaignent aussi de l’insécurité grandissante. Rien que le week-end dernier, la capitale a connu 50 homicides. Pour y faire face, les entreprises s’équipent de plus en plus en voitures blindées. Mais alors, pourquoi rester ? « Nous gagnons de l’argent, reconnaît le responsable de Casino. C’est un marché de consommation très dynamique (28 millions d’habitants), à l’américaine. »
Le voyage de la secrétaire d’État au Commerce extérieur aura permis de régler quelques contentieux : Alstom a encore une chance de décrocher le contrat de rénovation du métro de Caracas - 1,3 milliard d’euros d’investissement - alors même qu’il semblait acquis aux Espagnols. Diosdado Cabello, ministre des Travaux publics et homme de confiance de Chavez, « a insisté sur la nécessité du transfert de technologies et il a clairement dit qu’il n’était pas satisfait de la proposition espagnole », s’est félicitée Anne-Marie Idrac.
De notre envoyée spéciale à Caracas, Anne Cheyvialle